Allô Sportcom… pour la première fois

Il y a toujours une première fois. Pour Sportcom, il s’agit du 23 octobre 2001. Au fil des années, des centaines d’athlètes auront eu une voix à travers les textes rédigés par l’équipe.

« J’ai connu l’ancêtre de Sportcom : L’Agence Diapo, souligne Nicolas Gill. Il y a une raison pour laquelle ç’a été créé, c’est un grand besoin pour le sport amateur. Ç’a fait partie de ma carrière d’athlète, mais aussi après en tant qu’entraîneur, j’ai toujours encouragé les athlètes à communiquer leurs résultats. »

Lors de la création de Sportcom, la carrière internationale du paranageur Benoît Huot était déjà bien lancée. Il se souvient bien de ses premières collaborations et de l’impact de l’arrivée d’un tel service dans sa carrière.

Le premier résultat des athlètes sur la scène internationale signifie souvent leur premier contact avec l’agence de communication, comme le mentionne Alex Harvey. « Sportcom est le premier média qui m’a suivi, surtout quand j’étais plus jeune. Maintenant, j’ai plus de couvertures médiatique, mais avant, quand j’étais chez les juniors, c’était pas mal le seul média. »

Du côté de l’escrimeur Philippe Beaudry, c’était plutôt ses entraîneurs qui le poussaient à communiquer ses impressions au début de sa carrière en 2003. « Nous ne connaissions pas ça et nous n’avions pas de responsabilités, mais ça m’a appris à gérer les après-compétitions et être un peu plus analytique. Ça m’a appris à décortiquer ce qui s’était passé, les bons coups, comme les mauvais. »

Si Antoine Valois-Fortier ne se souvient pas de son premier contact avec Sportcom, il se souvient très bien de ses premiers Championnats du monde en 2011. « Depuis, on ne s’est pas lâchés. C’était un peu une contre-performance, car j’avais perdu au deuxième tour, mais c’était mes premiers mondiaux. Je venais d’atteindre l’équipe nationale alors j’avais sûrement eu de bons mots sur mon tournoi. »

La première fois de la basketteuse Lizanne Murphy était lors d’un tournoi en République tchèque. « L’Internet galérait. Le journaliste rappelait quand même. Il voulait vraiment me parler », se rappelle-t-elle.

La première voix des jeunes

Avec le statut d’athlète de haut niveau de sport olympique et paralympique vient la soudaine responsabilité d’accorder des entrevues aux médias. Les habitués savent qu’ils devront commenter leur compétition tant après une contre-performance que lorsqu’ils se couvrent d’or. Pour les plus jeunes, cette nouvelle réalité peut souvent être une source de stress.

Champions mondiaux connus de tous ou jeunes athlètes faisant ses premiers pas internationaux, tous reçoivent le même service et la même attention de Sportcom. Antoine Valois-Fortier, judoka, Sandra Sassine, ancienne escrimeuse, et Nicolas Gill, ancien judoka et aujourd’hui entraîneur, nous livrent leurs impressions en trois points sur l’importance d’accorder des entrevues et l’impact de Sportcom dans ce domaine.

  • Apprendre rapidement à agir en professionnel
  • Se familiariser avec le monde des médias
  • Utiliser intelligemment la tribune qui nous est offerte

Pour Sandra Sassine, elle se rappelle avoir été dans les premières de son sport à profiter des services de Sportcom. Au début, elle invitait même ses coéquipiers à téléphoner et donner des nouvelles aux rédacteurs puisqu’elle considérait qu’il s’agissait d’une tribune très importante.

« On sait que les gens lisaient ce que vous écriviez. En tant qu’athlète, j’étais très allumée et en tant que retraitée, je le suis encore plus. Je pense qu’il y en a qui ne sont pas conscients de l’impact que ça peut faire. Il faut respecter le cheminement de chaque athlète et ses choix, mais s’il ne collabore pas avec les médias, il ne faut pas qu’il soit surpris s’il a moins de soutien ou d’intérêt des grands médias lors des années olympiques. »

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